Il semble que la première mention du château de Pionsat dans un document imprimé remonte à 1829 via une lithographie de Godefroy ENGELMANN.
La lithographie est un procédé d’imprimerie qui a succédé à la gravure sur bois et à la gravure sur métal. Il consiste à reproduire un dessin sur une pierre calcaire à grain fin avec un crayon gras ou une plume imprégnée d’encre grasse. Le dessin est ensuite fixé par un enduit composé d’eau gommée et acide. Après lavage, la seule partie qui apparait à l’impression sera le dessin de l’artiste dont l’encrage a été protégé.
Selon Godefroy ENGELMANN, cette technique fut tout-d’abord développée en Allemagne et introduite en France par lui-même et dans le même temps, semble-t-il par le Comte de LASTEYRIE. Plus tard, le procédé a été perfectionné sous l’appellation de chromolithographie, mais au XIXe siècle, dans l’imprimerie, ce moyen de reproduction des illustrations sera rapidement supplanté par des techniques dérivées de la photographie.
Deux lithographies du château de Pionsat ont été éditées par le Baron TAYLOR dans la série «Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France » qui comporte un volume consacré à l’Auvergne.
La lithographie “entrée principale du château de Pionsat” a été réalisée à partir d’un dessin de VILLENEUVE daté de 1832. Elle représente, de profil, la façade du pavillon du Corps de garde qui était alors relié au bourg de Pionsat par une passerelle en bois et qui l’est maintenant par la rue du Château.
La lithographie “tour du château de Pionsat” a été réalisée d’après un dessin de JAIME daté de 1829.
Elle représente une partie de l’aile nord du château Renaissance prolongée par un bâtiment qui depuis a été transformé pour devenir le presbytère.
Sources : Extraits des Actes du Colloque du 25 mai 2016